Patrick Sébastien vs les médias : quand l’hypocrisie et la désinformation transforment un concert libertin en scandale national

Publié par levisiteurnocturne 4 sept.

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Paris, le 4 septembre 2025 — Depuis fin juillet, Patrick Sébastien est au cœur d’une polémique médiatique après qu’une vidéo, montrant une spectatrice simulant une fellation sur scène lors de son concert au Cap d’Agde, a été reprise en boucle par les médias. Pourtant, l’artiste a raison de dénoncer un « foutage de gueule » collectif : le Cap d’Agde, et plus précisément son village naturiste, est depuis des décennies le symbole du libertinage en France. Un lieu où le sexe, qu’il soit simulé ou réel, fait partie intégrante de l’ambiance. Alors, pourquoi feindre l’indignation aujourd’hui ?


Un concert dans le temple du libertinage, pas dans un club Mickey

Le 22 juillet 2025, Patrick Sébastien se produit sur la scène d’un camping naturiste du Cap d’Agde, un endroit où la nudité, les échanges sensuels et les comportements décomplexés sont la norme. À quelques centaines de mètres de là se trouve la célèbre « Baie des Cochons », un espace ouvert où les pratiques sexuelles en public sont monnaie courante. Pourtant, dès qu’une spectatrice monte sur scène pour mimer une fellation – un geste qui, dans ce contexte, relève presque de la tradition locale – les médias s’embrasent, dénonçant un « scandale » et un « manque de tenue » face à un prétendu « public familial ».

Patrick Sébastien a raison de s’indigner : comment peut-on feindre la surprise devant une scène libertine… dans le lieu le plus libertin de France ? Le camping naturiste du Cap d’Agde n’est pas Disneyland. C’est un espace où les familles qui s’y rendent savent pertinemment à quoi s’attendre. Les organisateurs, les clients et même les autorités locales le savent : ici, le sexe n’est pas tabou. Alors, pourquoi cette hypocrisie soudaine ?


Les médias : des pyromanes en quête de clics

Dès la diffusion des images, la machine médiatique s’emballe. Les titres racoleurs pleuvent : « Patrick Sébastien reçoit une fellation devant des enfants », « Scandale dans un camping familial », etc. Pourtant, comme le souligne l’artiste, aucune plainte n’a été déposée, et le parquet de Béziers n’a ouvert aucune enquête. Pire : les médias reprennent en chœur les accusations d’une journaliste de Mediapart… qui n’était même pas sur place ce soir-là. Patrick Sébastien a raison de parler d’une « énorme arnaque médiatique » : la plupart des journalistes ont recopié les mêmes éléments, sans vérifier le contexte, ni interroger les véritables témoins.

Le summum de l’hypocrisie ? Les mêmes médias qui s’offusquent aujourd’hui ferment les yeux sur les réalités du Cap d’Agde le reste de l’année. Personne ne s’indigne quand des milliers de personnes pratiquent le sexe en public sur la plage ou dans les boîtes échangistes du coin. Mais dès qu’une scène similaire a lieu sur une scène de concert, soudain, c’est le drame. Double standard, quand tu nous tiens.


Des images qui dérangent… mais un contexte qui dérange encore plus

Les vidéos de la scène ont effectivement circulé, montrant une ambiance survoltée, des spectateurs dénudés et une spectatrice particulièrement entreprenante. Mais ce que les médias omettent soigneusement de préciser, c’est que ce genre de comportement est monnaie courante au Cap d’Agde. Patrick Sébastien l’a rappelé avec justesse : « Si des enfants étaient présents, qu’est-ce qu’ils foutaient là ? ».

Le directeur du camping a lui-même dénoncé les « amalgames injustes » entre naturisme et sexualité, tout en reconnaissant que l’événement s’inscrivait dans la normale locale. Alors, où est le problème ? Le vrai scandale, c’est l’hypocrisie d’une société qui ferme les yeux sur le libertinage… jusqu’à ce qu’une caméra le capture.


Conclusion : Patrick Sébastien, victime d’une chasse aux sorcières médiatique

Cette affaire révèle une fois de plus le deux poids, deux mesures des médias français. Le Cap d’Agde est un lieu où le sexe est roi, et tout le monde le sait. Pourtant, dès qu’une personnalité publique est impliquée, les mêmes qui tolèrent – voire encouragent – cette ambiance se transforment en gardiens de la morale.

Patrick Sébastien a raison de dénoncer ce foutage de gueule. Il n’a fait que chanter dans un lieu où la liberté sexuelle est la règle, devant un public qui en connaît les codes. Si certains sont choqués, qu’ils aillent passer leurs vacances à la Baule. Mais qu’ils arrêtent de jouer les vierges effarouchées quand ils posent leurs serviettes… au Cap d’Agde.


Sources : DHnet, Franceinfo, Sudinfo, 2025.


Et vous, qu’en pensez-vous ? Les médias ont-ils dépassé les limites en montant cette affaire en épingle, ou Patrick Sébastien aurait-il dû adapter son show au « politiquement correct » ?

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